Haucourt en Cambrésis

 

 

CARTE  D'IDENTITE

   

Canton de Clary

Arrondissement de Cambrai

Superficie : 350 hectares

Population 1999 :  201 habitants

Habitants :  les Haucourtois

Origine du nom : du latin alta « haut » et cortem « domaine »

 

 

 

LE BLASON

haucourt haucourt    

 

 

D’argent semé de billettes de gueules, au lion du même brochant sur le tout.

 

 

 

 

UN PEU  D’HISTOIRE

 

Situé à une douzaine de kilomètres au sud-est de Cambrai, Haucourt, jusqu’en décembre 1227, est une dépendance d’Esnes ; sa paroisse est subordonnée à l’abbaye de Saint-Aubert de Cambrai.

 

En 1240 c’est une terre suffisamment importante pour que Renaud d’Haucourt et sa femme Ade donnent un loi particulière à la commune.

 

Devenue un modeste village, le 2 octobre 1972, la commune fusionne avec celle de Ligny en Cambrésis mais vingt-cinq ans plus tard le 27 février 1997 la scission est officielle.

 tour du chateau tour du chateau  

Au Moyen Age, un château fort s’élève dans le village. Aujourd’hui il n’en subsiste qu’une tour en pierres grises de deux niveaux, percée de fenêtres ; subissant les outrages du temps elle se dégrade peu à peu. Un petit souterrain se trouve sous la construction.

Le domaine a servi de colonies de vacances et de lieu d’accueil à des frères Camilliens. 

La tour qui constitue le seul vestige du moulin à vent édifié au XVIIe siècle, a servi de poste d’observation aux Allemands pendant la Première Guerre mondiale. A l’intérieur, trois pierres sculptées (chiffres et armoiries) sont encore visibles.

 

 

 

eglise nativité eglise nativité  

 

 

 

L’église actuelle, construite en briques entre 1865 et 1875, remplace la petite église à nef unifque datant du XVIe siècle. Depuis toujours l’édifice est dédié à la Nativité de Notre-Dame.

 

 

 

En juillet 1973, le vieux coq en zinc a cédé la place à un étincelant coq en cuivre.

 

 

 

 

 

A Haucourt, il existe deux chapelles. 

                      chapelle à la vierge chapelle à la vierge                            

 

 

 

L’une, édifiée en 1860 suite à un accident dans un puits,

 

 se situe rue Saint-Aubert

 

et est dédiée à la Vierge ;

 

 

 

 

 

 

 

 

  

nd des sept douleurs nd des sept douleurs  

 

 

 

 

 

l’autre, qui date de 1902, se trouve dans la rue des Camilliens,

elle est vouée à

Notre-Dame des Sept Douleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ACTUALITES

 

La mairie d’Haucourt a été construite en même temps que l’école des garçons entre 1875 et 1877. Elle est toujours fonctionnelle tandis qu’il n’y a plus d’école dans la commune depuis 1972, la plupart des enfants fréquentent celle de Ligny.

 

Une salle de classe a été rénovée et transformée en salle polyvalente.

 

 

 

Héros et Martyr

TOUSSAINT SAINT-AUBERT

 

Toussaint Saint-Aubert est né le 28 septembre 1866 à Cambrai, dans la paroisse Saint-Druon.

A la fin de ses études primaires, il aide ses parents dans les travaux agricoles, puis répondant à l’appel du sacerdoce, il entrepend des études classiques à Bavay.

Quelques années plus tard, il devient prêtre-vicaire à Lecelles et à Hautmont.

 

Lorsque la Première Guerre mondiale se déclare, il est curé à Hautcourt.

 

Le 25 août 1914, les Anglais quittent Séranvillers et se replient sur les hauteurs d’Haucourt. Le lendemain matin le combat reprend avec rage, et soudain , alors que l’abbé Saint-Aubert célèbre la messe, de nombreux blessés anglais viennent chercher refuge dans l’église.

L’abbé se porte à leur secours, puis effectuant plusieurs allers-retours entre l’église et la ferme de monsieur Chauwin toute proche, il leur apporte de quoi manger et boire.

A 18 heures, il quitte une nouvelle fois l’église, mais il n’y revient plus.

A la tombée de la nuit, à deux cents mètres de l’église, il est retrouvé mort, son cadavre atrocement mutilé.

 

Provisoirement inhumé dans le cimetière d’Haucourt, son corps est transféré au cimetière de la Porte de Paris à Cambrai, après les funérailles solennelles que la paroisse Saint-Druon peut enfin lui offrir le 9 octobre 1919. Ce jour-là le cercueil de l’abbé Saint-Aubert est couvert de lys rouges et blancs et il porte la palme du martyr de la patrie.

 

Après la guerre, en sa mémoire, un monument est érigé à Haucourt.

 monument monument  

Chaque année, il est fleuri le 11 novembre.

 

 

 

 

Article publié par Michel LEMAIRE • Publié le Dimanche 07 janvier 2007 • 12652 visites

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