Mère, je viens à toi, le cœur plein de mes peines.
Sur mon chemin, tu vois ce qui me fait souffrir.
Mère, je le sais bien, tes mains sont déjà pleines
des bouquets de douleurs que tous viennent t'offrir.
À la porte des soirs tu te tiens attentive
car c'est l'heure où mon cœur vient toujours vers toi.
Mère, mes mots, ma prière est craintive ;
pour parler à mon Dieu, j'ai besoin de toi.
Étoile, toujours là dans mes nuits de mes doutes,
tu tournes ton regard vers l'aube de l’amour !
Mère, lorsque j'hésite aux croisements des routes,
je répète ton nom et je repars toujours.
Jusqu'à l'heure bénie où voyant ton visage
je ne penserai plus aux pierres du chemin,
Mère, quand j'atteindrai la fin de mon voyage
j’irai vers Notre Père en te tenant la main.