Carte d'identité
Canton de Clary
Arrondissement de Cambrai
Superficie : 1128 hectares
Population 1999 : 1384 habitants
Habitants . les Maretziens
Origine du nom : du francisque marisk "marais"
Blason :
De gueules à une rose tigée et feuillée d'argent
HISTORIQUE
Des fouilles effectuées au carrefour de la Tête-de-Mort mirent à jour les preuves de l'occupation du lieu et de l'existence du village déjà à l'époque gallo-romaine.
Dépendant de Maretz, situé entre Maretz et Elincourt, le hameau d'Avelu appartenait autrefois au seigneur Baudoin de Beaurevoir qui donna une loi particulière aux habitants en 1293.
Pillages, famine et incendies
En 1434, comme le reste du Cambrésis, Maretz fut envahi par les Armagnacs qui pillèrents et incendièrent presque tout. La population trouva refuge dans des souterrains qui existent encore en partie.
Presque cent an plus tard, en 1525, c'est une terrible famine que connut toute la région.
Le 14 juillet 1712, le village fut de nouveau incendié, cette fois par une troupe de soldats anglais forcenés. Beaucoup d'habitants périrent brûlés dans l'église.
Au cours de la guerre 1870-1871 deux soldats de l'armée du Nord tombèrent sur le territoire de la commune. Au cimetière, datant de la fin du XIXe siècle, su monument funéraire commémore leur souvenir.
Une tourelle originale
La mairie consturite en 1880 et rénovée totalement de 1995 à 2000, possède à l'arrière une tourelle en brique avec doubles créneaux surmontée d'une toiture conique comprenant huit faces. Elle abrite l'escalier en colimaçon permettant d'accéder à la salle des cérémonies située à l'étage.
Où se recueillir ?
Détruite par le feu en 1712, l'église peut être reconstruite rapidement car, grâce aux sollicitations de Fénelon alors évêque de Cambrai, le roi accorde l'exemption d'impôts au village. Achevée en 1716, elle est à nouveau démolie à l'exception du clocher pendant la révolution.
Relevée sur les anciennes fondations, elle est bénie le 11 novembre 1839. Mais en 1918, elle est une nouvelle fois détruite, minée par les Allemands.
La paroisse devra attendre quinze ans pour être dotée d'un nouveau sanctuaire, béni en septembre 1933.
Sculpté dans un bois rose, un Christ monumental orne le choeur de cette église dédiée à Saint Martin. Des travaux ont été réalisés depuis 1970 : peintures et aménagements de l'intérieur, réfection du clocher et rénovation des vitraux.
Située autrefois sur la route de Maurois, la chapelle a été déplacée d'une centaine de mètres en retrait du carrefour. A l'intérieur, au pied d'une croix ceinte d'un linge, une pietà occupe le centre de l'autel.
Commencée en 1876, la chapelle d'Avelu consacrée à Notre-Dame des Sept Douleurs est bénie le 16 septembre 1877.
Construite à la fin des années quarante et rénovée en 2000, la chapelle de la route de Clary abrite trois statues : Notre-Dame de Lourdes, sainte Bernadette et sainte Thérèse.
Situé rue du colonel Driant, le calvaire (un Christ en croix abrité) a été construit au XIXe siècle et restauré en 1992.
Disparition des tissages :
A Maretz, pendant longtemps, le textile tint une place importante et employa beaucoup de monde.
Puis, petit-à-petit, tous les ateliers fermèrent et furent remplacés par de nouvelles usines : tubes chromés, teinturerie, eau de javel, apéritiverie… mais aucune d’entre elles ne perdurera. Briqueteries et brasseries (cinq au début du XXème siècle) fournissaient aussi du travail.
Aujourd’hui une importante société nationale d’archivage de documents administratifs, cinq entreprises et dix commerces variés existent dans le village.
Toutes les professions de santé auxquelles la population a recours le plus fréquemment sont également représentées dans la commune.
G. Lemaire